jeudi 30 octobre 2008

Histoire de ne pas oublier qu'on peut aussi en rire ...

Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d'une campagne quand d'un nuage de poussière, surgit une rutilante Range Rover venant dans sa direction. Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani, chaussures Gucci, verres fumés Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger : - Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m'en donnerez-vous un ? Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement : - Certainement. L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet vers la page de la NASA, communique avec un système de navigation parsatellite, balaie la région, ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement, il sort un rapport détaillé d'une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au berger en disant :
- Vous avez exactement 1 586 moutons dans votre troupeau.
- C'est exact, dit le berger. Et comme nous l'avions convenu, prenez-en un. Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
- Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous mon mouton ? - Pourquoi pas ? répondit l'autre.
- Vous êtes énarque et vous faites des AUDITS , dit le berger.
- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
- C'est facile. Vous débarquez ici alors que personne ne vous l'a demandé, vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais la réponse et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier. Maintenant, rendez-moi mon chien.

MORALITE : C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

mercredi 29 octobre 2008

Apprendre à relier plutôt qu'à toujours "saucissonner"



Décidément, on peut facilement écrire d'une main sans faire attention à ce qu'on peut écrire avec l'autre. La preuve à travers ces deux articles parus dans le journal de GIEN.


Le premier rapporte les difficultés de voisinage d'un jeune éleveur qui vient de s'installer et qui veut développer son élevage.


L'autre dénonce la fermeture du Chatelet pour cause de stratégie de concentration des outils industriels par souci de rentabilité.


A travers le CAP FILIERE nous avons pris le temps d'analyser la situation pour diagnostiquer notre faiblesse : le déséquilibre entre les capacités des outils industriels de la région et les capacités de production en élevage.
Alors tout reste à faire et surtout redonner aux éleveurs et futurs éleveurs l'envie de continuer, ne pas baisser les bras et SURTOUT
Apprendre à relier les choses et les évènements plutôt que de sans cesse chercher des réponses à des problèmes élémentaires. Relier est indispensable pour agir efficacement c'est à dire en connaissance des effets directs et indirects des choix qu'on peut faire et des décisions prises.
Une vrai REVOLUTION pour les journalistes comme pour nous tous !!!